Différence entre le mutualisme et le commensalisme

Différence entre le mutualisme et le commensalisme

La détermination de la différence entre le mutualisme et le commensalisme nous oblige à commencer par décrire le processus qui conduit à l'occurrence ou à l'interconnexion de ces deux concepts biologiques.

Comme point de départ, il faut clairement indiquer que l'écosystème est composé de diverses espèces et celles-ci ont tendance à interagir entre elles de différentes manières pour leur survie. Ce lien est communément appelé relation symbiotique qui reflète la connectivité des espèces dans leur survie au sein de l'écosystème. Ainsi, le mutualisme et le commensalisme représentent deux relations symbiotiques notables majeures liées par une certaine forme de mécanisme d'alimentation. En dehors de cela, les relations symbiotiques offrent également des mécanismes de défense ainsi que du refuge pour d'autres espèces. Dans certains cas, l'interaction entre différentes espèces peut avoir des impacts négatifs, neutres ou positifs les uns sur les autres.

Le mutualisme représente une relation symbiotique où les deux espèces impliquées bénéficient de la relation. D'un autre côté, le commensalisme représente une relation symbiotique où un seul organisme profite tandis que l'autre ne bénéficie pas de la relation. Un aspect notable est que l'organisme qui ne profite pas n'est pas blessé par la nature de la relation entre les deux.

Par conséquent, la principale différence entre le mutualisme et le commensalisme est que les deux organismes bénéficient dans le mutualisme alors qu'un seul organisme profite au commensalisme mais l'autre n'est pas affecté.

  • Le mutualisme, les espèces impliquées, bénéficient de la relation. En d'autres termes, la relation est mutuellement bénéfique pour les deux organismes comme son nom implique. La relation qui existe est obligatoire impliquant que chaque organisme nécessite l'autre pour la survie dans l'écosystème.
  • Commensalisme - Un seul organisme profite de la relation symbiotique qui existe entre les espèces impliquées. L'autre organisme qui ne profite pas reste neutre et n'est pas blessé.

Caractéristiques clés du mutualisme

Le mutualisme implique une relation mutuellement bénéfique qui implique deux espèces de nature différente. En d'autres termes, les espèces impliquées ont des exigences différentes pour leur survie. Notamment, il existe différents types de relations mutualistes qui sont basées sur la nutrition, l'abri, la défense et le transport. Ceux-ci sont illustrés dans les exemples ci-dessous:

  • Mutualisme nutritionnel - La relation entre l'abeille et la fleur est basée sur les besoins nutritionnels. Les abeilles se nourrissent du nectar qui est produit par les fleurs alors qu'ils agissent également comme des agents de pollinisation aux fleurs. Les deux espèces bénéficient de cette relation mutuelle.
  • Mutualisme abri - Les êtres humains ont besoin de bactéries dans leur système digestif tandis que, en revanche, ils offrent un abri aux bactéries. Ainsi, le mécanisme digestif chez les êtres humains est mutuellement bénéfique pour les hôtes et les bactéries.
  • Mutualisme de défense - Antts fournissent la défense aux plantes Acacia contre les navigateurs tandis que les fourmis obtiennent en même temps de la nourriture de ces plantes hôtes. Les deux organismes bénéficient de cette forme de relation symbiotique.
  • Mutualisme de transport - Les abeilles transportent le pollen d'une fleur à l'autre et ce processus facilite la pollinisation croisée. Cela encourage la floraison et finalement la croissance d'autres espèces nécessaires dans l'écosystème.

Le principal aspect notable des relations mutualistes décrites ci-dessus est qu'ils sont obligatoires. Cela implique qu'ils dépendent les uns des autres. Chaque organisme a besoin de l'autre pour sa survie. Cela vise à créer un bon équilibre dans l'écosystème où différents organismes peuvent dépendre les uns des autres pour leur survie.

Caractéristiques clés du commensalisme

Le commensalisme représente une sorte de relation où deux ou plusieurs organismes coexistent, un seul organisme bénéficiera de l'association. Fait intéressant, l'autre partie qui ne profite pas n'est pas blessée par ce type de relation et il est appelé l'organisme hôte. Essentiellement, dans une relation commensaliste, l'autre partie profite sous forme d'obtention de nutriments, d'abris, de soutien ainsi que de transport. Précisément, cette forme de relation est divisée en catégories suivantes. enquête, métabiose, phorèse et microbiote.

  • Enquête - Dans ce genre de relation, un organisme cherche un abri de l'organisme hôte mais il ne lui fait pas de mal. Par exemple, les arbres offrent un abri permanent aux plantes épiphytes qui poussent sur eux, mais il n'y a pas de mal causée sur les organismes hôtes.
  • Métabiose - Dans cette forme de relation commensaliste, l'organisme hôte fournit un habitat à l'autre partenaire mais il n'y a aucun préjudice à l'organisme hôte. Les crabes ermites peuvent par exemple utiliser des gastéropodes morts comme leur habitat et aucun mal n'est causé à l'organisme hôte.
  • Phoresnie - Dans cette relation, l'organisme hôte assure le transport vers l'autre organisme, mais il n'y a pas de mal causée sur le partenaire portant l'autre. Les oiseaux par exemple assurent le transport vers des mille-pattes mais ils ne sont pas blessés dans le processus.
  • Microbiote, d'autres organismes forment des communautés avec le partenaire hôte. Par exemple, les poissons pilotes roulent sur un requin pour obtenir de la nourriture mais ils ne nuisent pas à l'organisme hôte.

Essentiellement, le commensalisme est une relation qui implique deux organismes ou plus, mais un seul d'entre eux bénéficie de ce type d'association. Dans ce partenariat, on peut observer que l'organisme hôte qui fournit un abri ou un transport vers d'autres organismes n'est pas blessé.

Table montrant la différence entre le mutualisme et le commensalisme

Mutualisme Commensalisme
Forme de relation symbiotique entre deux ou plusieurs organismes où ils bénéficient tous. Type de relation entre deux ou plusieurs organismes mais un seul avantage et l'autre est indemne
La relation est obligatoire - chaque partie exige que l'autre partenaire de survivre dans cette relation La relation n'est pas obligatoire - l'autre partenaire peut survivre sans l'autre.
De bons exemples incluent la relation entre les abeilles et les fleurs ainsi que les humains et les bactéries digestives Les exemples incluent des crabes ermites utilisant des gastéropodes morts pour un abri ou des mille-pattes voyageant sur des oiseaux.

Résumé des différences entre le mutualisme et le commensalisme

Signification

  • Mutualisme- implique une relation symbiotique entre deux organismes ou plus et il est mutuellement bénéfique. Les organismes impliqués dépendent les uns des autres pour leur survie. Cette relation favorise la vie de l'autre.
  • Commensalisme- En revanche, ce commensalisme implique une relation symbiotique qui ne profite qu'un seul organisme mais l'autre est indemne. L'organisme hôte peut survivre seul car il ne nécessite aucune forme de soutien des autres espèces.

Occurrence

  • Mutualisme- Selon la nature des organismes impliqués, le contact entre eux peut être à court terme basé comme l'exemple des abeilles et des fleurs. Il peut également être à long terme, comme le système digestif des êtres humains et des bactéries.
  • Commensalisme- Cette relation symbiotique peut être continue comme illustrée par l'exemple des arbres qui fournissent un abri permanent aux plantes épiphytes qui poussent sur eux. Lorsque les plantes épiphytes ne sont pas enlevées, ils resteront en permanence sur les arbres comme leurs organismes hôtes.

Nature de la relation

  • Mutualisme- La relation entre deux ou plusieurs partenaires impliqués est obligatoire. Chaque partenaire a besoin de l'existence de l'autre organisme dans la relation de survie. En d'autres termes, la relation est mutuellement inclusive, ce qui implique que ces organismes dépendent les uns des autres pour leur survie.
  • Commensalisme- La relation entre deux ou plusieurs organismes impliqués n'est pas obligatoire. Cela signifie que l'autre organisme de la relation peut survivre sans l'autre.

Exemples

  • Mutualisme - L'association entre les fleurs et les abeilles illustre une relation mutuellement bénéfique. Les abeilles ont besoin de fleurs pour la nourriture tandis que les fleurs nécessitent également des abeilles pour faciliter la pollinisation, un processus qui est crucial dans la croissance et le développement des plantes. La relation entre les bactéries et le système digestif humain est un autre bon exemple qui est bénéfique pour les deux espèces.
  • Commensalisme - Un bon exemple implique des milleptes voyageant sur des oiseaux ou des crabes ermits à la recherche d'abri de gastéropodes morts. Les organismes hôtes ne bénéficient pas dans l'association formée.

Conclusion

En conclusion, on peut observer que le mutualisme et le commensalisme constituent des relations symbiotiques entre différents organismes vivants dans l'écosystème, mais ces relations diffèrent considérablement de nombreuses manières. Ces relations sont principalement influencées par la nécessité d'obtenir de la nourriture, des transports, un abri ainsi que d'autres formes de soutien comme un abri. Essentiellement, la principale différence entre ces deux relations symbiotiques concerne les avantages de l'aspect susceptibles d'être obtenus d'eux. Comme indiqué, les deux organismes en relation mutualiste bénéficient de l'association qui existe entre eux. Cependant, dans la relation commensaliste, un seul organisme profite de l'association. Notamment, l'organisme qui ne profite pas n'est pas blessé par l'association. Dans le commensalisme, la relation est susceptible d'être à long terme alors que dans le mutualisme, il peut être à court terme.